Je suis quelqu’un qui a envie de tout faire tout le temps.

Alors quand je me propose de faire un voyage en Grande-Bretagne : j’ai envie de tout faire. Les 3 régions, les grandes villes.

Et quand, pour ce voyage, je décide de parcourir les lieux de tournage d’Harry Potter : j’ai envie de tout faire. Tous les lieux. De Londres aux Loch. J’irais même jusqu’au step de Norvège, mais ça fait un peu loin de la Grande-Bretagne …

Et quand je me dis que ce voyage doit durer 55 jours, j’ai envie de tout faire quand même.

Alors oui, j’ai 3600km à faire en 45 jours de ride. Et j’ai envie de tout faire.


-c’était pour teaser un peu. Je suis pas encore assez préparée et débile pour faire plus de 80km par jour par tous les temps et par 1500m de dénivelé positif. Donc oui j’avoue, y a des billets de train qui vont être pris … Mais dans l’idée ça en jette hein ?!


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Parce qu’on a qu’une seule vie comme le chante Tairo ou Gérald de Palmas (2 chansons, 2 ambiances, à vous de choisir), on a envie de tout faire, tout réaliser, de tout découvrir et de tout profiter.

Et des fois on est confronté à la maladie, à un handicap et on a encore plus envie de tout faire. Il y a ce besoin de vivre, cette volonté d’aider.

Là, on peut tout faire et tous aider.


Je vais rouler pour soutenir l'Association française du Syndrome de Lowe et vous pouvez m'aider -->

J’ai une bucket list très remplie.

Oui c’est cette liste de choses à faire avant de mourir.


𝕌𝕟𝕖 𝕝𝕚𝕤𝕥𝕖 𝕕’𝕖𝕟𝕧𝕚𝕖𝕤 𝕕𝕖 𝕧𝕚𝕖


Elle est remplie par des voyages, des actions humanitaires et engagées. Elle est remplie par des objectifs de chronos, des top 10 des meilleurs films à voir. Mais il y a une chose dans ma bucket list qui est plus dure à faire que d’autres.


Cette chose c’est de se lancer. D’oser voyager. C’est prendre son téléphone pour avoir ce rdv parachute. C’est faire son sac et partir à Berlin ce week-end. Et c’est organiser un projet solidaire et partir en biketrip à travers la Grande-Bretagne.


Ma tête est remplie de rêves depuis 23 ans mais mon corps l’a compris y a seulement quelques temps. Maintenant je me dis « quitte à avoir des rêves, autant les réaliser » !

Mes peurs.

Mais ducoup ça roule à gauche, et mon vélo et moi on fait comment ? On est pas habitué. On a jamais été, ni lui ni moi, au pays de shakespeare. Et puis est ce que je vais trouver un lieu de bivouac bien tous les soirs. Genre un peu caché, dans un lieu pas privé, pas trop de vent, légèrement abrité, pas trop proche des habitations mais pas dans le no man’s land (je fais une sélection Airbnb là).


Et puis est ce que je vais oser toquer chez des gens si j’ai besoin d’un truc. Est ce que je vais être déprimée après 10000 refus.


Est ce que je vais réussir à faire des grosses journées ride. Est ce que je vais pas être trop fatigué. Est ce que je vais réussir à tout faire.


Puis après mon mini (mini) biketrip, une chose m’inquiète. C’est pas la distance, faire 60km ça va. En soi, dormir en tente, c’est bon aussi. C’est cool. Mais c’est vraiment bivouaquer ! Être « hors loi ». Ai-je le droit ou non de dormir là ? Je sais, rien ne m’empêche de prendre camping sur camping tout au long de mon périple. Mais si il y a pas de camping sur ma route, ou trop loin ou trop près. Et même ! Ce sentiment de liberté de bivouac ! Cet outrage à sa zone de confort ! Ce risque à prendre 🔥


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A part ça, ça va hein ! Le stress c’est avoir peur de ce qui va potentiellement se passer. C’est avoir peur de l’inconnu. Donc évidemment que je stresse et c’est normal ! Mais ça rend le voyage encore plus jouissif. Je vais tomber dans l’inconnu sans me faire mal. Je vais sauter dans l’inattendu sans parachute. Ce voyage est un mystère et j’ai hâte de connaître ces secrets.


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Je pense que j’ai une capacité à oublier les choses compliquées : genre ma nuit glacée sous la tente, les jambes qui ont du mal à appuyer sur les pédales après 100km, le vent en pleine face et les flocons d’avoine à l’eau du matin (parce que j’ai pas encore trouvé un bon petit dej de bivouac). Là, j’oublie tout ça et je pense aux trucs importants : une cause que je défend, des lieux hyper cools à visiter, des rencontres, des kilomètres dans les pattes, de la débrouillardise, et puis le fait de faire un voyage aussi long en solitaire 💪🏼